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Jour 3 : Journal de bord d'une DRH en confinement

· DRH en confinement

Jour 3 de mon journal de bord "spécial confinement". Je me suis finalement prise au jeu et j’aime bien les interactions que cela crée avec les personnes du réseau LinkedIn, pour certaines encore inconnues avant 😊 Merci pour toutes vos réactions. Je perçois de l’optimisme dans vos commentaires et je pense que ça fait du bien à tous ceux qui nous lisent. On a bien besoin d’optimisme en ce moment !

D'ailleurs, savez-vous qu’il existe une ligue des optimistes de France ? Et seriez-vous surpris si je vous disais que j’en suis membre 😉 ? Je crois beaucoup en cette vertu qu’est l’optimisme. L’intelligence est un don, l’optimisme est une volonté paraît-il. Sans vous raconter toute ma vie (on verra si le confinement dure vraiment très très très longtemps…), j’ai cumulé pas mal d'épreuves depuis mon enfance. Finalement, je pense que ce qui m’a permis d’avancer et de m'accomplir dans certains domaines, c’est d’avoir toujours eu la conviction que ces moments n'étaient que passagers. Lorsque l'on subit des situations, on reste responsable de la manière dont on voit la vie et dont on agit face aux difficultés. Alors attention, je ne parle pas de l’optimisme béat de Pangloss dans Candide de Voltaire « Tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes ». On le voit bien en ce moment, tout ne va pas bien, loin de là… L’optimisme, c’est faire face avec confiance en cherchant des solutions constructives. Ce qui est chouette dans l’optimisme, c’est qu’en général, il est communicatif. Si chacun d’entre nous se met à voir le verre à moitié plein, vous imaginez la puissance de notre intelligence collective ?!💪

 

Et en plus il paraît que c’est bon pour la santé 😊 Dans son livre « S’épanouir », Martin Seligman (qu'on dit être le fondateur de la psychologie positive), cite des études américaines qui montrent que quelle que soit la méthode utilisée pour mesurer l’optimisme, les optimistes sont 25% de moins que la moyenne à mourir de maladies cardio-vasculaires.

 

Pour faire partie des optimistes, inutile d’attendre que des événements extraordinaires vous tombent dessus ! Dans la vie personnelle comme professionnelle, il y a tous les jours des petits bonheurs. Et en ce moment, pourquoi ne pas se lancer un défi pour les repérer ? Il y en a, c’est certain ! Par exemple, je me suis aperçue que nos déjeuners en famille avaient un air de vacances. Ma fille Victoria, universitaire à Nancy, n’est avec nous habituellement que pour les vacances. Et ça nous fait du bien de l’avoir avec nous. Lorsque chaque jour, le président de Xelya poste un message sur notre Intranet, je me sens faire partie d’une famille et ce n’est pas si courant dans le milieu professionnel (dit celle qui a changé dix fois de sociétés). Hier, dans les commentaires de mon jour n°2, nous avons pris date (ultérieure et inconnue pour l’instant 😉) pour un BBQ chez Christophe avec nos familles respectives. On pense déjà à l’après confinement, c’est ça l’optimisme, non ? Et vous, qu’est-ce qui vous donne le sourire en ce moment ? Qu’est-ce qui vous manque le plus et que vous aurez envie de faire lorsque cette période sera passée ?

C’est bientôt le week-end et en plus, c’est la journée mondiale du bonheur aujourd’hui ; ça fait deux bonnes raisons de trinquer à l’optimisme ce soir ! Tchin 🥂